Bon, mon post n'a pas eu de succès du tout...
Voici donc les réponses :
Mot 1C’est faux : Toubib vient de « Tabib » qui en arabe signifie médecin.
Mot 2C’est faux : Godasse est un dérivé de « godillot ». Et d’où vient le mot
« Godillot » ? C’est un nom propre à l’origine. Dans les années 1870, Alexis Godillot était un fournisseur de l’armée.
Mot 3C’est vrai : « rustiare » en latin signifie rosser, et « rustia » désigne
la branche. Le martifouette a donc des origines campagnardes.
Mot 4C’est faux : cela vient du Picard. Au XVIIIe siècle, le mot « pieu » était une variante du mot « peau » (sur laquelle on dormait). Le pieu est donc devenu le lit. On se met au pieu, ou on se pieute, si l’on aime conjuguer.
Mot 5C’est vrai : La bagnole vient de « benna » (latin), qui du temps
des gaulois désignait un véhicule léger en osier. La banne servait au transport du charbon, du fumier etc… Banne, associé à carriole a donné « bagnole », mauvaise voiture. Aujourd’hui, la bagnole désigne la voiture et le côté péjoratif a quasi disparu. Ex : la Z3, une putain de bagnole !
Mot 6C’est faux : Le mot est d’origine Tsigane où « tchorav » signifie voler.
Abrégé, chouraver a donné « chourer ». Ex : Qui m’a chouré mon stylo ?
Mot 7C’est faux : Clébard vient de l’arabe où « Klab » désigne le chien.
Ce qui a donné Clebs, et Clébard. Ex : Qu’il est con ce clébard !
Mot 8C’est vrai : Mastroquet a deux significations : à la fois le café (débit de boisson) et le marchand de vin, le tenancier du bar. Cela viendrait soit du flamand meister (patron) soit d’une forme méridionale de « maître ».
Mot 9C’est vrai : Tu pourras dire à tes grands parents que toi aussi tu connais
« Avec Bidasse »; chantée par un comique troupier de l’époque nommé Bach, et reprise plus tard par Fernandel. L’auteur, Louis Bousquet, était de Parignargues dans le Gard occitanophone, il est donc possible que le nom propre Bidasse vienne de l’
occitan vidassa (prononcé bidasse) qui signifie
« vie désagréable ».
Mot 10C’est vrai : « Gonzo », en italien désigne un individu stupide.
Mais l’argot a utilisé « gonze » pour simplement désigner un homme ;
il a suffit de lui trouver un féminin (gonzesse) pour désigner la femme.