Le nouveau dragon de l’Asie, en l’occurrence la Chine, fera toujours parler de lui. Si ce n’est pas pour la viande de chien, c’est pour la fourrure de chats. Et à cinq mois des Jeux Olympiques, on se demande si cela vaut le coup de participer à l’épreuve d’équitation de Hong Kong lorsqu’on voit les images atroces sur les combats de chevaux perpétués dans ce pays.
La Chine n’est pas le seul pays à autoriser les combats de chevaux. En Corée du Sud, aux Philippines et en Indonésie, c’est une tradition ancestrale comme le combat de coq et qui est une ressource financière pour les organisateurs, les éleveurs et les parieurs.
Avant d’entrer en lice, les deux adversaires sont présentés à une jument en rut pour les rendre plus nerveux. Ensuite commence un long combat qui ne se terminera que lorsque l’un des deux étalons succombe de ses blessures. Mais le plus résistant fera long feu car il succombera à son tour des coups de sabot et des morsures de son prochain adversaire qui sera encore plus fort que lui. Ce macabre divertissement perdure depuis 500 ans. Si l’on suit le cycle, tous le chevaux doivent donc mourir tôt ou tard.
Le cheval dit-on est la plus belle conquête de l’homme. Et si pour les uns il devenu un auxiliaire de premier ordre, pour les autres par contre ce n’est qu’un vulgaire animal pour ne pas dire un objet que l’on peut manipuler à sa guise. Les pays participant aux prochaines olympiades ne devront-ils pas faire pression sur la Chine pour que de telles exactions cessent ? De tous les “animaux” sur terre, l’Homme est sans doute le plus dangereux et le plus perfide.