Le secrétariat de la CITES autorise une vente d’ivoire d’éléphants d’Afrique et appuie la Chine comme étant le pays importateur. On peut dire qu’il s’agit d’un cas exceptionnel qui ne s’est pas présenté depuis une décennie. On notera que cette vente se fera sous haute surveillance, l’éléphant d’Afrique étant une espèce menacée.
La vente en question concerne une centaine de tonnes d’ivoire et elle est organisée par quatre nations africaines à savoir le Botswana, le Namibie, l’Afrique du Sud et le Zimbabwe. Ce stock impressionnant équivalant à 10 000 éléphants a été minutieusement contrôlé par le Secrétariat de la CITES ou Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction. On ne manquera pas de préciser qu’une bonne partie de ces ivoires provient d’éléphants légalement abattus et d’éléphants morts d’une manière naturelle.
Il est à noter que la vente en question doit être soumise à la 57ème session du Comité Permanent de la CITES qui, lors de son assemblée plénière, donnera le verdict final. Toutefois, on peut dire que la décision du secrétariat de la CITES ne fait pas l’unanimité. Le Directeur du Programme global sur les éléphants d’IFAW ou Fonds international pour la protection des animaux fait partie de ceux qui dénoncent totalement l’initiative. D’un côté, autoriser la vente d’ivoire est une chose inadmissible et de l’autre, accepter la Chine comme importateur signifierait soutenir le commerce illicite d’ivoire.
Beaucoup sont ceux qui comptent sur le Comité Permanent pour refuser la transaction.